Tu ne veux pas voir, tu fermes les yeux
Sur ces enfants martyrisés et violentés
Ces corps de femmes battues recroquevillés
Ces animaux agonisants d'être ensanglantés
Tu ne veux pas entendre, tu deviens sourd
A ces sanglots dans les nuits de l'innocence
Ces gémissements dans le silence de la peur
Ces agonies sanglantes étouffées de douleur
Tu n'empêcheras jamais ces esprits à te hanter
Jusqu'à ton jugement dernier, quand ton âme
En errance, tu en supplieras son repos éternel
Indifférent de quel droit tu oses parler d'amour
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